ARTISTES

A

Carla Adra
Artiste, écrivaine et performeuse née en 1993 et diplômée des beaux-arts de Reims en 2017. Elle est lauréate du Prix Prisme pour son projet Aire à La Comédie de Reims en septembre 2017. Fin 2018, elle intégre le post-diplôme de l’École de beaux-arts de Lyon, un programme dirigé par François Piron.
Céline Ahond
Que ce soit sur la place publique ou dans un espace dédié à l’art, prendre la parole, pour Céline Ahond, c’est tracer le chemin d’une pensée en construction. Le souvenir d'anecdotes, la réalité environnante, les micro-évènements qui se produisent sont décrits, cadrés, racontés et participent de l'écriture d'un récit du quotidien. Prenant comme point d'appui la réalité contextuelle, Céline Ahond joue sur les interstices entre les formes, les images et les mots et ouvre un territoire pour l’invention d’un langage : une trame précise et répétée dans laquelle la parole libre répond à la nécessité de l’adresse. Cette résistance, dans la confiance et la réciprocité partagées, est celle de la connivence où la singularité de chacun est en prise directe avec un et des points de vue qui nous déplacent. Céline Ahond redéfinit toujours les cadres d’échanges et accueille le dialogue par «cet être ensemble» qui fabrique des liens encore inconnus : ceux-là mêmes du faire œuvre. Afin de ne jamais cesser de se tenir à la hauteur de ce désir, celui d’être vivante et de rester dans cette exigence de la curiosité, l’artiste performeuse propose des traversées filmiques, performatives, éditoriales pour qu'ensemble, dans l’entre-deux de la rencontre et par nos présences en action, nous énoncions ce qui ne se décrit pas. "Est-ce que parler est une écriture ?".
http://www.celineahond.com/
Isabelle Arthuis
Isabelle Arthuis est née en 1969 au Mans. Son travail s’expose internationalement notamment en Belgique (Bruxelles, Liège) mais aussi au Brésil (Rio de Janeiro), en Suisse (Fribourg), en Autriche (Vienne, Salzbourg), au Luxembourg, en Allemagne (Francfort), en Grèce, au Monténégro, en Pologne, mais aussi en France, son pays d’origine, où il est représenté dans les collections publiques tel que le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, le Fond National d’Art Contemporain, le FRAC Bretagne... Très attachée à la Bretagne où cette ancienne étudiante des Beaux-arts de Rennes passe plusieurs mois chaque année pour y travailler, Isabelle Arthuis y a exposé à de nombreuses reprises : récemment au FRAC Bretagne, au centre d’art contemporain (2016) au centre d’art contemporain Le Quartier de Quimper (2008)... Plusieurs publications ont été consacrées à son travail : Living colors (ed. La lettre volée, 2011), Black Album (ed. La lettre volée, 2000). Captivée par les histoires racontées et séduite par l’indocilité et la beauté sauvage de l’élément naturel, Isabelle Arthuis permet au visiteur de dépasser le seuil visuel et son objectivité relative pour entrer dans le domaine du ressenti.
Morgan Azaroff, Alisson Schmitt
Morgan Azaroff
Magicien, chanteur, conférencier... Morgan Azaroff oscille entre différents modes de présentation scéniques. La recherche d’un double fantasmé et le rapport qu’il entretient avec lui et son public témoignent d’une fragilité qui est déterminante dans ses performances. Il donne aux objets qui l’accompagnent un caractère presque anthropomorphique, qui disparait une fois la performance finie.
Alisson Schmitt
"Les performances, vidéos et installations d'Alisson Schmitt sont des scénarios surprenants : entre deux concepts éloignés, l'artiste installe un espace de fiction à partir de liens visuels et/ou symboliques, dans lequel elle s'insère ensuite, afin d'y créer sa logique."
Adèle Hermier, 2019
Les 2 artistes se retrouvent au sein du duo de Charme. Présenté comme une forme muable, de Charme se définit par sa préposition qui transforme tout ce qui la précède en objet de séduction, de charme. À la fois artistes, commissaires et organisateurs d'événements, ils ont mis en place une soirée de performances à l’Hôtel Pasteur (Rennes) en 2017, un tournoi de football faisant office de comité de sélection et réunissant plus de 40 artistes la même année et une exposition collective au Vivarium (Rennes) en 2018. En 2019, ils sont intervenu dans le cadre du séminaire de rentrée de l'AndéA et ont conçu et réalisé la performance "Médiattion" au centre d'art contemporain Passerelle à Brest.
Pierre Alferi
Né en 1963, est l’auteur d’une quinzaine de livres : poésie, romans, essais (la plupart aux éditions P.O.L). Il enseigne aux Beaux-Arts de Paris. Le texte de cette anthologie est extrait de Hors sol, à paraître en octobre.
Simon Alloneau

B

Angélique Buisson
Anna Byskov
Anna Serra & Michel Bertier
Antoine Boute
Écrivain, poète sonore, essayiste, organisateur d’événements, il explore les impacts entre corps, langue et voix selon divers supports et moyens (papier, internet, scène) et aime collaborer avec d’autres auteurs et artistes. Son œuvre est un jeu constamment reformulé, absurde, inquiétant et amusant, auquel il convie qui souhaite y participer. Dernières parutions, Opérations biohardcores, illustrations de Chloé Schuiten, Les Petits matins, Paris, 2017.
Aziyadé Baudouin-Talec
Aziyadé Baudouin-Talec est née en 1989 à Paris. Après des études littéraires et théâtrales à La Sorbonne Nouvelle – Censier, Paris 3 et une formation de comédienne, Aziyadé Baudouin-Talec écrit (théâtre, littérature, poésie) et met en scène en créant la Compagnie Apparatus. Elle s’éloigne progressivement du théâtre pour se consacrer à l’écriture et penser des rapprochements entre littérature, art contemporain et danse contemporaine au travers de lectures-actions. Elle crée Les écritures bougées, structure de production et de diffusion de la littérature contemporaine dans le cadre de laquelle elle invite auteurs, artistes, chorégraphes, réalisateurs et musiciens à produire des lectures-actions.
Barthélemy Bette & Alys Demeure
Barthélémy Bette
Barthélémy Bette vit et travaille à Bagnolet.
Après une formation en Lettres et Science politique, il réalise à l'université Paris 7 – Denis Diderot un mémoire sur des pratiques artistiques de détournement du travail s'inspirant de la « perruque ouvrière ». Il prolonge cette réflexion entre sociologie et esthétique dans le cadre d’une thèse intitulée Le travail de l'art au travail, enquête sur des pratiques artistiques à la frontières de deux mondes sociaux.
Barthélémy Bette a enseigné pendant trois ans la sociologie générale et la sociologie de l'art à l'université Paris 7 – Denis Diderot et a participé pendant deux ans à la Coopérative de Recherche au sein de l'ESACM (Ecole Supérieure d'Art de Clermont Métropole) sur le thème des « mondes du travail ».
Outre la finalisation de cette recherche doctorale, Barthélémy Bette a une activité politique dans le champ de l’art (Art En Grève, La Buse, Documentations.art) et participe régulièrement à des projets artistiques.
Cécile Bicler
Cécile Bicler née en France, vie, aime et travaille à Paris
Études aux Beaux-Arts de Rennes, Nantes, Strasbourg, Lyon où elle fait des rencontres, affectives et décisives. Diplômes, post-diplômes. Elle fait de la vidéo, du montage, du cinéma, du dessin, des performances.
« J’adore voler. Je vole. Tu voles. Elle vole. Nous volons. Vous volez. Elles volent.
Il parait que la réappropriation est complexe : je le crois volontiers.
Un sens va toujours dans deux sens »
cecilebicler.fr
David Bernier
Dominique Blais
Inès de Bruyn & Nathalie Sabah
Jean-Baptiste Brossard
Jeanne Bathilde
Jules Bernagaud
Julien Blaine
Marie José Burki
Née à Bienne (Suisse), Marie José étudie la littérature française et l’histoire à l’Université et suit des études artistiques à la HEAD de Genève. A partir de 1994 et pour une dizaine d’années elle est visiting artist à la Rijksakademie d’Amsterdam puis dirige le programme de Post-diplôme des Beaux-Arts de Lyon. Elle est professeur à la Hoschule für Bildende Künste de Hambourg (2003-2008). Depuis 2009, elle est professeur aux Beaux-Arts de Paris où elle est responsable du programme de 3e cycle.
Expositions personnelles (sélection) :
Kunsthalle Basel, De Appel, Amsterdam, 1995,
Kunstverein Salzburg, 1997,  
Kunsthalle Bern, Kunstverein Bonn, Camden Arts Center London, 1998,
Kunstverein Stuttgart, 1999,
Musée des arts contemporains, Grand Hornu, 2003,
Helmhaus, Zürich, CRAC, Sète, 2007,
Centre pour l’image contemporaine, Genève, 2008,
Kunsthaus Pasquart, Bienne, Fondation Calouste Gulbenkia, Lisbon, 2017.
Mathieu Brion
Mathis Berchery
Maya Boquet
Réalisatrice sonore, auteure, dramaturge. Dans ses propres projets ainsi que dans divers collaborations, elle collecte des récits, des parcours de vie, des paysages sonores, qu’elle aborde différemment selon le médium adopté, radio, théâtre ou écriture, tout en explorant le large continuum entre fiction et documentaire. Elle a notamment adapté des fictions radiophoniques pour France Culture, co-fondé le groupe radiophonique franco-belge Radio Femmes Fatales, et co-écrit Les Spécialistes avec Émilie Rousset.
Michel Bertier
Mélanie Blaison & Claire Finch & Laure Haulet
Olivier Bosson
Pascal Broccolichi
Pauline Le Boulba
Mène une recherche-création au département Danse de l’Université Paris 8 - Vincennes Saint- Denis avec le soutien du Labex Arts H2H intitulée «Performer la critique» sous la direction d’Isabelle Ginot. Ce travail s’appuie sur l’apparition d’une critique performative dans le champ chorégraphique depuis une vingtaine d’années. Dans sa recherche elle expérimente l’analyse d’œuvre comme un espace possible pour relancer un geste, en proposer un autre, performer sa réception. La langue brisée est le titre donné au volet performatif de sa thèse. Composé de trois solos, ce triptyque propose trois réceptions performées, chacune autour d’une pièce chorégraphique (Two discussions of an anterior event de Jennifer Lacey, 2006, Rue de Volmir Cordeiro, 2015 et Dispositifs 3.1 d’Alain Buffard, 2001).
Rim Battal Hascoët
Poète et artiste visuelle. L’écriture, la photographie et la vidéo sont les outils qu’elle privilégie pour esquisser un nouveau modèle de femme, d’amour et de corps politique. Née au Maroc, elle gagne Paris en 2013. Dernière parution, Vingt poèmes et des poussières, Lanskine édition, 2016, Latex chez Lanskine, 2018 et No Future, les éditions du Sirocco (Maroc), 2018.
Sarah Bahr
Née en 1986 à Heilbronn (Allemagne), elle poursuit des travaux visuels et poétiques à trajectoires multiples, entre théâtre, performance et écriture. Elle a publié ses textes poétiques dans diverses revues (Nioques, If, Multitudes). Elle est également l’auteur d’Embâcle (Les Petits matins, 2015) et de la pièce de théâtre Décompression Panama ou comment survivre en milieu hostile (compagnie Plateforme Locus Solus, 2018).
Sarah Bahr & Aziyadé Baudouin-Talec
Sarah Bahr
Née en 1986 à Heilbronn (Allemagne), elle poursuit des travaux visuels et poétiques à trajectoires multiples, entre théâtre, performance et écriture. Elle a publié ses textes poétiques dans diverses revues (Nioques, If, Multitudes). Elle est également l’auteur d’Embâcle (Les Petits matins, 2015) et de la pièce de théâtre Décompression Panama ou comment survivre en milieu hostile (compagnie Plateforme Locus Solus, 2018).
Aziyadé Baudouin-Talec
Aziyadé Baudouin-Talec est née en 1989 à Paris. Après des études littéraires et théâtrales à La Sorbonne Nouvelle – Censier, Paris 3 et une formation de comédienne, Aziyadé Baudouin-Talec écrit (théâtre, littérature, poésie) et met en scène en créant la Compagnie Apparatus. Elle s’éloigne progressivement du théâtre pour se consacrer à l’écriture et penser des rapprochements entre littérature, art contemporain et danse contemporaine au travers de lectures-actions. Elle crée Les écritures bougées, structure de production et de diffusion de la littérature contemporaine dans le cadre de laquelle elle invite auteurs, artistes, chorégraphes, réalisateurs et musiciens à produire des lectures-actions.
Thierry Bodson & Natalia Blanch
Virginie Barré
Virginie Barré avec Simone et Joséphine
Yaïr Barelli
Yaïr Barelli est né à Jérusalem en 1981, il vit et travaille à Paris. Formé au CDC de Toulouse puis dans le cadre du programme Essais du CNDC d’Angers sous la direction d’Emmanuelle Huynh, il développe une pratique chorégraphique transversale qui interroge la matérialité du théâtre. Son travail se construit en situation, dans la rencontre avec le public, créant de fait une expérience singulière à chaque occurrence. Ses travaux ont notamment été présentés à Actoral (Marseille), au Musée de la danse (Rennes), Next (Valenciennes), MC2 Grenoble, Artdanthé (Vanves), La Galerie (Noisy-le-sec), FIAC (Paris), Power Station of Art Shanghai, Bétonsalon et à la Villa Vassilieff à Paris. En 2019, il a présenté sa nouvelle pièce Dolgberg dans le cadre des Festivals Faits d’hiver et Ardanthé, ainsi qu’un nouveau projet pour le musée Picasso à Paris.

C

Alex Cecchetti
Arno Calléja
Claude Closky
Né en 1963 à Paris où il vit et travaille.
Claude Closky est une des figures importantes de l’art contemporain français des vingt dernières années et l’auteur d’une œuvre aussi protéiforme (peintures, sites internet, sculptures, photographies, dessins, vidéos, collages, livres, œuvres sonores, etc.) que profondément rétive à toute spectacularisation. Son travail s’appuie sur une observation fine des médias et du monde de la communication pour produire une tentative critique, et drôle, d’épuisement des modèles de représentation majoritaires, notamment la publicité. Son œuvre a été exposée dans de nombreuses institutions comme le Centre Pompidou à Paris, la Fondation Miró à Barcelone, le MoMA de New York ou encore le Akbank Art Center d’Istanbul. L’artiste est également lauréat en 2005 du Prix Marcel Duchamp.
Claude Closky entre à l’École des Arts Décoratifs de Paris en 1982, établissement qu’il quitte au bout d’une année seulement pour co-fonder en 1984 le groupe d’artistes Les Frères Ripoulin. Composé notamment de Nina Childress et de Pierre Huyghe (alors sous le nom de PiroKao), le collectif s’engage dans une pratique de street art, intervenant dans la rue par des graffitis et organisant diverses actions selon un mode de fonctionnement bouillonnant et brouillon qui doit plus à l’énergie d’un groupe de rock’n’roll qu’à un collectif artistique structuré. Entretenant un rapport distant et critique vis-à-vis du monde de l’art, les Frères Ripoulin décident de se séparer en 1988. Le travail de Claude Closky du début des années 1990 épouse la forme simple et modeste de dessins au stylo-bille sur des feuilles A4 ou de petits livres (Les 1000 premiers nombres classés par ordre alphabétique, 1989) quand elle ne prend pas celle de collages approximatifs (De 1 à 1000 francs, 1993, qui classe des produits selon cet ordre). Poussant la pratique tautologique de l’art conceptuel jusqu’à une forme de paroxysme absurde et drolatique (parfois comparé aux stratégies de l’OuLiPo), l’artiste établit inlassablement des listes, classe, ordonne, répertorie images, discours et produits issus des mass-médias et de notre société de consommation. Son œuvre entretient aussi un commerce avec l’immatériel, notamment par la création de sites internet (dont le sien), allant jusqu’à transformer une rétrospective de ses œuvres en une vaste installation sonore (MAC/VAL, Vitry-sur-Seine, 2008). Si le langage tient évidemment une large place dans son travail (la vidéo Hhh, 2004), il n’exprime souvent qu’une forme de vacuité, une litanie de phrases toutes faites. Il n’en révèle pas moins, comme l’ensemble de son travail, entre ironie et désabusement, ce qui constitue les signes de notre expérience quotidienne du monde contemporain.
www.sittes.net
Cécile Bicler & Marie-Bénédicte Cazeneuve
Dimitri Charrel (Graphisme)
Eden Tinto Collins
Esmeralda da Costa
Pamina de Coulon
Stéphane Calais
Thomas Clerc
Écrivain et performeur. Son dernier livre, Poeasy, est paru en 2017 aux éditions L’Arbalète/Gallimard.
Tiphaine Calmette
Tiphaine Calmette & Cyril Verde
Vasco Cessatti

D

Antoine Dufeu
Antoine Dufeu est poète, écrivain, traducteur et éditeur. Il a fondé Lic (recherche, édition) en 2012. Il a été le co-fondateur et le directeur du programme Valuations (ENSA Nancy, Cneai, Emily Harvey Foundation). Il dirige avec Frank Smith la revue de poésie RIP. Il est membre du comité rédactionnel de la revue Multitudes. Il est directeur du pôle écriture et des éditions de Strate École de Design. Il est notamment l’auteur de inch’menschen (Mix., 2004), Nous (Mix., 2006), Amour singulier (Dernier Télégramme, 2010), Abonder (Nous, 2010), AGO (Le Quartanier, 2012), L’Onénu non (ENd éditions, 2013), Blancs (Cneai, 2014), Sic (al Dante & Le Triangle, 2015). Il a notamment co-traduit Spartakus, symbolique de la révolte (La Tempête, 2016). Dernier livre paru: Chroniques bretton-woodsiennes (Mix., 2016). À paraître: Sofia-Abeba suivi de MZR (MF, 2020).
www.antoinedufeu.fr
Charlotte Ducousso
Claire Deniel
Clément Delhomme
Je suis né au Creusot en 1988. À ma majorité, je travaillais dans une fonderie, j’y touillais des soleils mous dans des trous bétonnés et je m’y affûtais l’organe de la vanne autour des machines. Je passais mes soirées dans un bar fréquenté par une bande d’étudiants aux beaux-arts, nous sommes devenus amis, j’avais mis les bouchées doubles pour les conquérir, faut dire qu’en tant que métallos, j’avais du complexe à dépasser. J’ai infiltré les beaux-arts l’année suivante. J’ai essayé tout un tas de trucs, mais ce que j’aimais, c’était écrire et faire de la musique, ça n’a pas changé. Maintenant j’habite à Bruxelles dans un bâtiment drôle avec des seigneurs de la récup, j’y écris un livre, tâchant d’œuvrer à une certaine transformation.
DELTANIK
DJ Black Platiner
Fabrice Reymond & Charlène Dinhut
Frédéric Danos
Décédé le 8 août dernier, le biographe de Frédéric Danos n’a laissé aucun document.
Jochen Dehn & Khan-Dang Nguyen Thu Lam
Ma Descheng
Maéva Dayras
Marcel Devillers
Marcelline Delbecq
Est artiste et auteure. Après des études de photographie, d’art et de critique d’art aux États-Unis puis en France, sa pratique s’est peu à peu éloignée de l’image pour se concentrer sur la potentialité cinématographique, voire photographique, de l’écriture. Elle a récemment publié Camera, Manucius (2015) ; Oublier, voir, Fondation Cartier/Manuella éditions (2015) ; Dialogue, Shelter Press (2017) et contribue régulièrement à la revue de cinéma Trafic, P.O.L. Elle est actuellement doctorante SACRe à l’École Normale Supérieure sous la direction d’Antoine de Baecque où elle poursuit des recherches sur les mouvements de l’image fixe.
Miléna Desse
Stéphane Degoutin & Gwenola Wagon
Valentina Traïanova & Antoine Dufeu
Valentina Traïanova est artiste, performeuse et chanteuse. Née à Sofia (Bulgarie), elle vit à Paris. Elle est arrivée en France en 1996, à Nice, où elle se fit passer pour une championne de planche à voile avant d’y poursuivre ses études à la Villa Arson. Son travail a notamment été présenté à La Maison rouge - Fondation Antoine de Galbert, au Palais de Tokyo, au Cneai, aux Laboratoires d’Aubervilliers, à Bétonsalon, au Centre Pompidou-Metz, au Mac/Val, au MUDAM (Luxembourg), au MNAC (Bucarest, Roumanie), à la Schauspiel de Cologne (Allemagne), au S.M.A.K. (Gand, Belgique), à l’UBA et à The Fridge (Sofia, Bulgarie). L’une de ses récentes performances, Arrivederci (2018), a été notamment présentée à la Zoo galerie, la Monnaie de Paris et la Sofia City Art Gallery (Sofia, Bulgarie) dans le cadre d’une exposition personnelle intitulée UOOOOooooOO.
Lien vers Soundcloud: https://soundcloud.com/valentinatraianova
Antoine Dufeu est poète, écrivain, traducteur et éditeur. Il a fondé Lic (recherche, édition) en 2012. Il a été le co-fondateur et le directeur du programme Valuations (ENSA Nancy, Cneai, Emily Harvey Foundation). Il dirige avec Frank Smith la revue de poésie RIP. Il est membre du comité rédactionnel de la revue Multitudes. Il est directeur du pôle écriture et des éditions de Strate École de Design. Il est notamment l’auteur de inch’menschen (Mix., 2004), Nous (Mix., 2006), Amour singulier (Dernier Télégramme, 2010), Abonder (Nous, 2010), AGO (Le Quartanier, 2012), L’Onénu non (ENd éditions, 2013), Blancs (Cneai, 2014), Sic (al Dante & Le Triangle, 2015). Il a notamment co-traduit Spartakus, symbolique de la révolte (La Tempête, 2016). Dernier livre paru: Chroniques bretton-woodsiennes (Mix., 2016). À paraître: Sofia-Abeba suivi de MZR (MF, 2020).
www.antoinedufeu.fr
Lubovda
Lubovda, néologisme de langue bulgare signifiant « amour oui », est un duo créé par Antoine Dufeu et Valentina Traïanova en 2009. Ensemble, ils ont notamment conçu les performances Tokgora (2011), Frankistan (2013), Katran (2015) ou encore Languilles (2017). Ils se produisent en France ou à l’étranger notamment dans des centres d’art (Cneai, Palais de Tokyo, Maison rouge - Fondation Antoine de Galbert, MUDAM). Plus d’informations: https://lubovda.tumblr.com
de Charme, Morgan Azaroff, Alisson Schmitt
Morgan Azaroff
Magicien, chanteur, conférencier... Morgan Azaroff oscille entre différents modes de présentation scéniques. La recherche d’un double fantasmé et le rapport qu’il entretient avec lui et son public témoignent d’une fragilité qui est déterminante dans ses performances. Il donne aux objets qui l’accompagnent un caractère presque anthropomorphique, qui disparait une fois la performance finie.
Alisson Schmitt
"Les performances, vidéos et installations d'Alisson Schmitt sont des scénarios surprenants : entre deux concepts éloignés, l'artiste installe un espace de fiction à partir de liens visuels et/ou symboliques, dans lequel elle s'insère ensuite, afin d'y créer sa logique."
Adèle Hermier, 2019
Les 2 artistes se retrouvent au sein du duo de Charme. Présenté comme une forme muable, de Charme se définit par sa préposition qui transforme tout ce qui la précède en objet de séduction, de charme. À la fois artistes, commissaires et organisateurs d'événements, ils ont mis en place une soirée de performances à l’Hôtel Pasteur (Rennes) en 2017, un tournoi de football faisant office de comité de sélection et réunissant plus de 40 artistes la même année et une exposition collective au Vivarium (Rennes) en 2018. En 2019, ils sont intervenu dans le cadre du séminaire de rentrée de l'AndéA et ont conçu et réalisé la performance "Médiattion" au centre d'art contemporain Passerelle à Brest.

E

Benjamin Efrati
David Evrard
Sculpteur, peintre, collagiste, écrivain, éditeur de revue, réalisateur, chroniqueur gonzo, professeur dans deux écoles d’art — une en France une à Bruxelles —, David Evrard multiplie les casquettes et les postures dans lesquelles il semble ne pas vouloir se laisser enfermer. Sa pratique protéiforme ressemble donc à ces identités diverses, volontairement non stabilisées, à l’instar de l’enseignement expérimental qu’il met en place dans son master à l’ERG ou à l’esam de Cherbourg sous la forme d’un workshop perpétuel, loin de l’enseignement traditionnel de l’école et de la verticalité enseignant / étudiant. En tant qu’artiste, il a notamment exposé à l’espace SIC à Bruxelles (Turbo, turbo, mouse) ou à Rurart, invité par Yann Chevallier, en une exposition sobrement intitulée La drogue où l’on ne pouvait pénétrer que par l’arrière. Nous nous étions retrouvés il y a deux ans à Paris à l’occasion d’une invitation que je lui avais faite pour un solo show (I like It Raw) dans une galerie qui a depuis cessé ses activités. | Patrice Joly
ETE (Pablo Cavero & Laurent Lacotte)

F

Adélaïde Fériot
Ariane Michel & Virginie Fouin
Claire Finch
Crazy Creepy Cunts
Crazy Creepy Cunts (Claire Finch & Clément Gagliano) : Deux signes d'eau, uni-e-s par leur façon de disCerner et de perCevoir leur environnement. Ils aiment tout-e-s deux pleurer et se teindre les cheveux. Iels sont un-e universitaire et un-e barman. Iels flottent parmi les vicissitudes de l'égo empathique, muni-e-s de leur griffes qui peuvent se pincer. Si vous essayez de les attraper dans vos filets, iels s'échapperont, ne seront plus jamais retrouvé-e-s et ne resteront que pour vous hanter. Claire a présenté sa pornographie gouine littéraire sous différentes formes à l'ICA Londres, au Centre Pompidou Beaubourg Paris, dans L'Incroyable Nicole Eisenman et Kathy Acker 1971-1975. Depuis 2015, Clément nourrit nos imaginaires érotiques les plus sombres avec la revue Féros et sa programmation au Kashagan Project Space Lyon, au Plat Amsterdam, et à la Cité des Arts Paris.
https://clairefinch.com/
http://www.clementgagliano.com
Daniel Foucard
Écrivain né à Paris. A publié dans de nombreuses revues après avoir commencé en 1998 dans L’Imbriaque, Nioques et Perpendiculaire, cette dernière ayant publié un tiers de son premier livre : Peuplements, paru deux ans plus tard aux éditions Al Dante. Dix livres ont suivi chez Sens & Tonka, Léo Scheer/Laureli, éd. Mix., Dis voir et Inculte. A en outre produit des antilectures, ou refus de lecture, dans divers lieux, où le public a pu voir successivement l’auteur dormir ou attendre devant une vidéo sans entendre lire le moindre extrait des livres publiés. Dernière publication, Seule, éd. Inculte, 2018.
Jonathan Foussadier
Michael Filler
Térésa Faucon
Térésa Faucon est maîtresse de conférences HDR à la Sorbonne Nouvelle. Ses recherches portent sur l’esthétique et la théorie du cinéma et des images contemporaines, l’histoire des formes, les interférences danse/cinéma, cuisine/cinéma. Parmi les ouvrages publiés : Penser et expérimenterle montage (PSN, 2009) ; Théorie du montage. Énergie, forces, fluides (Armand Colin, 2013, 2ème édition 2017) ; Gestes contemporains du montage. Entre médium et performance (Naima, 2017), Chorégraphier le film. Gestes, cadre, montage (Mimesis, 2019) ; plateforme bilingue interactive : lescartesdelanalyse.net (la danse sur les tessons)

G

Anne Lise Le Gac
Est installée à Marseille depuis 2014. Entre 2003 et 2008, elle étudie à l’Esad de Strasbourg,elle y pratique la performance et l’installation. Entre 2011 et 2013, elle rejoint la formation Essais au Centre Chorégraphique d’Angers (direction Emmanuelle Huynh). Elle axe la recherche sur l’hypothèse d’une «performance vernaculaire». En 2014, elle est interprète dans la pièce de Claudia Triozzi, Boomerang - Le retour à soi. Recherches et performances se poursuivent en solitaire et sous conversation : Action/tradition/couvercle avec Aymeric Hainaux, performeur beatboxer, Le Cap avec Pauline Le Boulba, Grand mal avec Élie Ortis, artisan couturier. Depuis 2015, elle active Okay Confiance, un festival itinérant de performances.
Arnaud Guy
Camille Girard & Paul Brunet
Camille Tsvetoukhine & Marion Guillet
Camille Tsvetoukhine est née en 1987, elle vit et travaille à Paris. Elle a étudié à l'École Nationale Supérieure d'Angers, à l'ERG de Bruxelles puis à la HEAD de Genève où elle obtient le prix New Heads Fondation BNP Paribas Art Awards. Depuis l'obtention de ses diplômes en 2010 (DNSEP) et 2013 (Master HES-SO, pratiques arts contemporains), son travail a fait l'objet d'expositions personnelles notamment à la galerie Edouard Escougnou (This is the rhythm of the night, Paris, 2020), Hors les murs du Parc Saint Léger (L'iris si dilaté nous enfonçait dans un trou noir, Nevers, 2019), Les Bains Douches (Sorry I'm not photogenic je préfère les contacts physiques, Alençon, 2018), Zoo Galerie (Le devenir impertinent, Nantes, 2018). En 2018, elle fonde Idealfrühstück, artist run space dans le 13e arrondissement de Paris, dont elle gère la programmation artistique. Les recherches de Camille Tsvetoukhine s’articulent autour de la narratologie, en lien avec la mythologie, la littérature, le cinéma, la poésie etc. À travers la rencontre d’éléments préexistants elle crée des fictions en faisant un pont entre histoire individuelle et collective. L’écriture apparaît dans son travail comme axe principal, ce qui l’amène à interroger le potentiel narratif pour créer diverses formes plastiques: sculptures, performances, éditions, peintures, installations, ou encore vidéos.
Christopher Alexander Gellert & Alexia Antuofermo
Emilia Giudicelli
Etienne Gaillochet
Gabriel Gauthier
Né en 1992. Il est diplômé des Beaux-Arts de Paris. Ses performances avec Elsa Michaud ont été présentées à la Ménagerie de Verre. Il a publié Simurgh & Simorgh au Théâtre Typographique. Ni poème ni roman, SPACE paraîtra en 2019.
Grand Magasin (Pascale Murtin & François Hiffler)
A été fondé en 1982 par Pascale Murtin et François Hiffler : « Nous prétendons depuis, en dépit d’une méconnaissance du théâtre, de la danse et de la musique, réaliser les spectacles auxquels nous rêverions d’assister ».
Hilary Galbreaith
Plutôt que de transformer l’écologie en sujet artistique, il faudrait commencer par l’appliquer à l’échelle des modes de production, du transport et du stockage des œuvres. Cette économie de moyens établit la condition esthétique do-it-yourself du travail de Hilary Galbreaith, proche du cinéma primitif et du fanzine. Issue d’une famille californienne de militaires, passionnés de science et technologie, elle s’intéresse à la capacité de la science-fiction à construire des hypothèses qui transforment notre rapport aux espèces, au non humain, au corps ou au langage. Dans la vidéo « The Garden », elle met en scène un concours de télé-réalité avec des humains transformés en insectes. Leur désir d’un « retour à la nature » pour former des communautés anarchistes se trouve finalement contrôlé par les valeurs de la classe moyenne. Pourtant, si pour l’artiste le « jardin » symbolise la culture du faux, cela lui permettra de dépasser l’opposition nature/culture et d’identifier un réel besoin pour un mode de vie post-capitaliste et décroissant. Plutôt que le cynisme, l’artiste place le désordre et le grotesque carnavalesque à l’intérieur des contradictions d’un monde techno-bureaucratique. Qu’il s’agisse de prothèses qui contrôlent les odeurs, d’un jeu sexuel de réalité virtuelle qui devient sadique ou d’entreprises qui agissent comme des oeuvres conceptuelles (« Golden Hole »), de deux sorcières plongées dans un univers mutant où le design scandinave devient l’esthétique de l’horreur (« LifeHack2 ») ou d’une web-série publiée par l’artiste sur Instagram inspirée d’un film féministe underground qui met à mal le phallocentrisme d’humains-saucisses (« Sausageland »), le travail de Hilary Galbreaith fait l’autopsie des systèmes de pouvoir biopolitiques. | Pedro Morais, 2020 hilarygalbreaith.net
Jeff Guess
Jérôme Game
Juline Darde Gervais
Juline Darde Gervais & Aziyadé Baudouin-Talec
Aziyadé Baudouin-Talec est née en 1989 à Paris. Après des études littéraires et théâtrales à La Sorbonne Nouvelle – Censier, Paris 3 et une formation de comédienne, Aziyadé Baudouin-Talec écrit (théâtre, littérature, poésie) et met en scène en créant la Compagnie Apparatus. Elle s’éloigne progressivement du théâtre pour se consacrer à l’écriture et penser des rapprochements entre littérature, art contemporain et danse contemporaine au travers de lectures-actions. Elle crée Les écritures bougées, structure de production et de diffusion de la littérature contemporaine dans le cadre de laquelle elle invite auteurs, artistes, chorégraphes, réalisateurs et musiciens à produire des lectures-actions.

Laure Mathieu & Robin Garnier-Wanisch
Laure Mathieu
Le travail plastique majoritairement performatif de Laure Mathieu combine textes, vidéos et sculptures. Il s’articule autour d’enquêtes linguistiques qui mettent en exergue les stratégies d’apparition et de construction de la pensée et de la parole. Écrits et lus seule ou en duo, ses récits philosophiques traitant de la conscience, de la subjectivité, du pouvoir de la fiction et son rapport au réel induisent une expérience sociale de la lecture entre l’artiste et le spectateur.
https://inplano.xyz/#lauremathieu
Lola Perez Guettier
Mathilde Ganancia
Mathilde Ganancia vit à Paris et travaille dans l'atelier Bagnoler. Profondément liées à une pratique d'écriture, ses peintures et vidéos s'ancrent le plus souvent dans un travail de fiction. Image et texte se construisent l'un dans l'autre, usant de leur plasticité pour se faire parfois conducteur, parfois récepteur du récit en train de se former. Suite à l'obtention de son diplôme à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris, Mathilde Ganancia a travaillé deux ans à Londres et a participé à plusieurs résidences d'artistes dont Cow House Studios, à Enniscorthy (2014), la Skowhegan School of Painting and Sculpture, (Maine, 2015), la Villa Belleville, (Paris, 2018) et le Parc Saint-Léger, (Pougues-les-Eaux, 2020).
Elle a participé à des expositions collectives à Mains d'Œuvres, (St Ouen, 2018), les Bains Douches, (Alençon, 2018), la Galleria Continua, (Boissy-le-Châtel, 2016), la Galerie Nord, (Paris, 2015), le musée Eugène Delacroix, (Paris, 2015), le Bow Arts Trusts, (Londres, 2014). Ses vidéos ont été projetées aux États-Unis, au Royaume-Uni, en Irlande, en Belgique et en France. Ses expositions personnelles et en duo récentes incluent Les Toiles à la main à Palette Terre (Paris, 2018), Dinosaure en collaboration avec Rafaela Lopez à la Galerie des Multiples, (Paris, 2017). Elle prépare actuellement une exposition personnelle aux Bains-Douches d'Alençon et au Pavillon des Sources du centre d'art le Parc Saint-Léger à Pougues-les-eaux, toutes deux prévues pour septembre 2020.
Shqipe Gashi
Née en 1988. Vit et travaille entre Paris et Strasbourg. Après un DNSEP à l’ESAD de Reims, Shqipe Gashi a effectué le post-diplôme de l’ENSBA Lyon en 2014/2015. Son travail explore les qualités intrinsèques de la sculpture à travers des installations souvent in-situ. Elle a été en résidence au MAMC à Caracas (Vénézuela, 2012), au CAC Passages à Troyes (2013) et à la Kolkata Art Foundation en Inde (2015) et à la Villa Belleville à Paris (2018-2019). Depuis 2012, son travail a fait l’objet de plusieurs expositions collectives, citons entre autres: Capsule à Halle Nord (Genève 2018), Nouvelle Collection Paris FW17/18 aux Beaux-Arts de Paris (2017), Grand Opening à Feeelings (Bruxelles 2017), Garden à ArtGenève (Genève 2017), Process in situ au Doc (Paris 2016), Make Believe à la Mass Gallery (Austin,Texas 2016), Architropismes aux Moulins de Paillard (Poncé-sur-le-Loir 2016), SSsss à l’espace d’art Jeudi (Genève 2015), Shiftin’ Layers à la galerie Duflon-racz (Bern 2015), Esto no es una historia au MAMC (Vénézuela 2012). Son travail a également fait l’objet de publications collectives comme A script for Dick, de Diego Marcon édité par Cura.Books (Rome 2014) et plus récemment Artist-run spaces, around and about sous la direction de Rozenn Canevet et publié par les Presses du Réel (2018).
Tania Gheerbrant
Thomas God & Mireille Rias
Yves Noël Genod
Yves-Noël Genod, né en 1972, a toujours joué, mis en scène. Il a d’abord travaillé avec Claude Régy et François Tanguy (théâtre du Radeau). A partir de la pratique du contact improvisation, il a dérivé vers la danse avec une collaboration principale avec Loïc Touzé. C’est Loïc Touzé qui lui propose, en 2003, à l’occasion d’une carte blanche pendant le festival Let’s Dance, au Lieu Unique, à Nantes, de fabriquer son premier spectacle. Ce spectacle intitulé En attendant Genod s’appuie sur le modèle des stand-up anglo-saxons. Les  commandes (toujours des « cartes blanches ») s’enchaînent ensuite, spectacles — plus d’une centaine à ce jour — et performances présentés le plus souvent dans des festivals ou des lieux de danse ou de formes hybrides. Un théâtre dont on aurait enlevé le drame, l’action et dont il ne resterait que la poésie, le fantôme, la trace. Yves-Noël Genod a travaillé avec de nombreux interprètes qu’on retrouve maintenant sur les plus grandes scènes et, dans ce sens, on peut dire qu’il a marqué une génération.

H

Charlie Hamish Jeffery
Né en 1975 à Oxford, Vit et travaille à Paris
Son œuvre, animée par des forces et des humeurs contraires, entre croissance et destruction, puissance créatrice et laisser faire, prend des formes multiples, où la sculpture, la poésie et la performance occupent une large place. Il est diplômé de l’école des beaux-arts de l’Université de Reading (Royaume-Uni). Depuis le début des années 2000, il a participé à de nombreux programmes de performances et expositions collectives en France et dans le monde, dont, récemment, au FRAC Nord-Pas de Calais (2017), ou au Centre d’art Les Capucins à Embruns (2016). Plusieurs expositions personnelles lui ont été consacrées, au Quartier, Centre d’Art Contemporain à Quimper (2011), à la galerie Florence Loewy qui le représente à Paris (2017, 2018), ou à la Kunsthalle Lingen en Allemagne (2017) et La Salle de Bains, Lyon,(2018).
Ses œuvres font partie des collections publiques françaises du CNAP, Centre national des arts plastiques, FRAC Nouvelle Aquitaine MÉCA, FRAC Grand Large - Haut de France, MLIS, Artothèque de Villeurbanne et du Fond communal de la ville de Clermont Ferrand.
charliehjeffery.eu
Elsa Pallarès Hugon
Elsa Pallarès Hugon, artiste touche à tout et poète discrète, animé de musique, passionnée de nature et de transmission, enseigne les langues et écrit-danse. Parcours universitaire dans le domaine des Arts de la scène, formation dans un conservatoire d'arrondissement en art dramatique. Connaissances en analyse cinématographique et en montage vidéo. Formé en FLE. Langues: français, catalan, espagnol, anglais. Intérêt porté vers la traduction. Projet d'écriture en cours.
https://elsapallareshugon.blogspot.com
https://www.instagram.com/eph._.6
https://vimeo.com/user4464976
HOPLASTUDIO
HOPLA est un studio de design culinaire crée en 2012 par Magali Wehrung et Agathe Bouvachon. Apprenties sur les bancs de l’ESAD de Reims, elles goûtent à cette discipline chaperonnée par Marc Brétillot. En 2010 Magali sabre le champagne pour fêter son diplôme de design décroché grâce à un projet de cuisine mobile et pédagogique autour duquel elle anime par la suite des ateliers culinaires pour petits et grands. Pendant ce temps Agathe poursuit sa formation aux Arts Décoratifs de Strasbourg en communication visuelle entre saucisses et bretzels jusqu’à l’obtention de son diplôme. Elle intègre ensuite le studio de design graphique Ich&Kar, qui lui permet de mitonner entre autres des univers graphiques liés au monde de la gastronomie. Aujourd’hui designers indépendantes, leur travail porte aussi bien sur la mise en scène de l’aliment auquel elles aiment donner forme et sens, que sur les espaces ou les évènements liés à sa dégustation. Fortes de leurs expériences personnelles, liant volume, image et appétit, elle créent des banquets thématiques, collaborent avec des chefs, participent à des expositions collectives en France et en Europe et animent des ateliers culinaires pédagogiques en Île de France où elles résident jusqu’à nouvel ordre. Elles sont actuellement intervenante en design culinaire à l'ESAD de Reims.
Joël Hubaut
Mixant toutes ces sources hétéroclites, il oriente son activité vers un mixage hybride et monstrueux qu’il qualifie avec humour de « Pest-Moderne ». Il crée à partir de 1970 ses premiers signes « d’écriture épidémik » qui envahissent tous les supports, objets-corps humains-véhicules-sites, etc. développant un processus rhizomique pluridisciplinaire et intermédia sous forme d’installations et de manœuvres. Il crée et anime Nouveaux Mixages de 1978 à 1985. Il réalise des installations, des dessins, des peintures et objets divers, il est paradoxalement d’abord connu pour ses performances et ses textes poétiques. Plaçant l’épidémie et la contamination (acte prémonitoire) au centre d’une réflexion sur l’art et la société, son recours à la parodie et à la dérision peut alors prendre une dimension véritablement tragique. La destabilisation engendrée par la polyvalence de son activité dispersée, l’énergie décalée et la pratique de l’absurde qu’il étend à toute sorte de manifestations inattendued dans le système de l’art contemporain ou ailleurs témoignent de sa singularité. Il expose et performe en France et à l’étranger.
Loris Humeau
Loris Humeau est diplômé en 2018 de l’EESAB, site de Quimper. Il travaille actuellement à l’atelier In.plano sur l’Île-Saint-Denis. Son travail est lié au texte et à son déploiement. Il se construit par la description et son incarnation formelle, par la perception de l’espace d’exposition comme un espace de lecture et par des recherches autour de l’iconographie textuelle. Il engage son travail d’écriture dans une relation au son et à l’image, à la lumière, d’où pourrait se dégager une écriture hors champs. Ses textes parlent de fuites, desquelles découle une appréhension, une latence qui viendrait comme un voile se poser sur la forme dans laquelle la narration s’inscrit.
lorishumeau@gmail.com

I

Charlotte Imbault
Laurent Isnard

J

Lefevre Jean Claude
William Jay
Formé au droit puis à l’art, il joue sur un terrain qui s’étend un peu plus à chaque fois qu’il lance les dés. Entre dessin et écriture, il tisse une carte en mouvement où les figures s’interpellent, se côtoient et s’oublient.

K

Anne Kawala
Caroline Kervern
Caroline a grandi à Paris, étudié l’histoire de l’art à l’Ecole du Louvre, travaillé dans l'édition, enseigné à Columbia University Programms in Paris, et traîné sa bosse dans quelques pays avant de choisir de vivre à Bruxelles. Electron libre, infiniment curieuse et touche-à-tout aux influences multiples, bidouilleuse de podcast pour Radio O, de vidéo low fi et d'édition de fanzine, tous ses projets se coordonnent autour d'une nom abstrait, à entrées diverses au prisme large, celle de SPIP.
Emma Kraak
Judith Kiddo | Concert
Sarah Klingemann
Cinéaste, née en 1973, vit à Paris. Architecte DPLG école Paris Villemin 1999, pensionnaire- architecte à la Villa Médicis 2003-2004. Entre réel et fiction elle pratique l’architecture, la questionne en confrontant textes et images, fixes et/ou en mouvement dans un projet unique et continu Les hommes-maison. Ses films – Après l’œuvre, La mer du sable, Le grand tour... – ont été projetés en festival : Côté court à Pantin, Rencontres Cinématographiques de Cerbère-Portbou, Sicilia Queer filmfest à Palerme, Vidéoformes à Clermont-Ferrand. Depuis 2017 entre le Domaine National de Chambord et la clinique de Saumery (psychothérapie institutionnelle), elle travaille sur deux films Bas chœur et Grande fugue tournés dans deux châteaux diversement habités du Val de Loire.

L

Adrien Lamm
Adrien Lamm est né à Paris en 1977, il y vit et y fait des études de Philosophie ( Khâgne et ParisX Nanterre), qu’il interrompt pour se consacrer aux arts plastiques et visuels. Il part étudier cinq années aux Arts Décoratifs de Strasbourg où il vivra huit ans, pour revenir à Paris en 2008. Il ne s’y interdira rien : de la vidéo à l’apprentissage des techniques de métal ou de céramique. Il y dessinera beaucoup. Actuellement, il sculpte, modèle, dessine et installe, tout en continuant à faire de fréquentes incursions dans la performance et la vidéo-performance, que ce soit seul ou en collaboration. Il poursuit sa réflexion autour de la question de la sculpture aujourd’hui, du définitif et du processuel... Ses oeuvres commencent à être collectionnées, tandis qu’il continue à se confronter à des contextes différents de celui de la galerie et du travail d’atelier. Il aime à penser, bousculer les idées reçues sur ce qui est contemporain et ancien, noble et prosaïque, brut et délicat, grotesque et poétique, d’ici ou d’ailleurs et a quelques lignes de conduites qui lui sont propres. Il a exposé dans des galeries parisiennes et expositions privées ainsi que performé dans des centres d’arts, comme le Centre d’art contemporain La Traverse, La Ferme Du Buisson ou Le Syndicat Potentiel de Strasbourg. Il vit et travaille actuellement à Paris.
Arnaud Labelle-Rojoux
Arnaud Labelle-Rojoux, s’est d'abord fait connaître dans le circuit de la performance dont il est devenu l'historien avec son livre L'Acte pour l'art (Editeurs Evidant, 1988 ; nouvelle édition, Al Dante, 2004). Il a depuis publié une dizaine d’essais En 2020 a été réédité par Les Presses du Réel : Récits de la vie de Michelangelo Merisi dit Le Caravage. Il expose régulièrement depuis 2003 à la Galerie Loevenbruck qui le représente à Paris (en 2017 : En affinité(s) : Apple Shrine / Allan Kaprow / Arnaud Labelle-Rojoux). Il a par ailleurs, entre autre, participé aux expositions Notre Histoire, Palais de Tokyo, 2006 ; La Force de l'art 02, Grand Palais, Paris, 2009 ; Une forme pour toute action, Le Printemps de septembre, Toulouse, 2010 ; Les Maîtres du désordre, Musée du quai Branly, 2012 ; Le Surréalisme et l’objet, Centre Georges Pompidou, 2013.
Aurore Laloy
Caroline Lion
Chloé Lavalette
Estelle Labes
Eurydice Liance
Géraldine Longueville
Héléna de Laurens & Esmé Planchon
Héléna de Laurens
Née en 1988, elle vit et travaille à Paris. Sa pratique associe la performance, le théâtre et la danse. Son travail est nourri par un Master en Lettres Modernes à La Sorbonne et un Master Arts et Langages à L’EHESS en 2015. Elle poursuit cette recherche dans sa pratique artistique. Elle se forme en art dramatique au Conservatoire du 7e arrondissement de Paris et à la danse contemporaine. Elle travaille régulièrement avec Esmé Planchon comédienne, conteuse et auteure. Elles se mettent en scène dans des lectures-performances qui côtoient les formes du conte, du récital, de la comédie musicale et du cut-up. En 2017 elles initient une nouvelle pièce intitulée Les Gextes et présentent une performance en collaboration avec les éditions Macula, La Table des Matières.
Esmé Planchon
Après une classe préparatoire littéraire, elle suit des cours de théâtre aux conservatoires du 7e et du 19e à Paris. Depuis, elle emploie la plupart de son temps à essayer d’entremêler fiction et vie quotidienne. Elle écrit et interprète ses propres textes pour des performances entre conte et conférence, où parfois se mêlent vidéo et danse, dans des appartements, des galeries d’art ou des jardins. Elle collabore avec Helena de Laurens au travers de performances-lectures. Dernière parution, Faut jouer le jeux, École des Loisirs, 2014.
LA PISSE (Laurent Isnard & Alice Rosa) | Concert
Laurent Lacotte, Pablo Cavero, Magda Kachouche, Noémie Monnier, Alicia Zaton
Natacha Lesueur
Natacha Lesueur a fait ses études à la Villa Arson à Nice. Sa première exposition personnelle a lieu en 1996. Elle fut lauréate du prix Ricard en 2000 et résidente à la villa Médicis à Rome en 2002-2003. Elle a exposé dans de nombreux pays en Europe, aux USA, en Corée et en Chine. La galerie Eva Vautier à Nice, la galerie Espai Tactel à Valence en Espagne représentent son travail. Ses œuvres sont présentes dans les plus prestigieuses collections publiques et privées. Un ouvrage rétrospectif de son oeuvre a été édité par le MAMCO à Genève en 2011. Une exposition personnelle d’envergure lui sera consacré à la villa Médicis cet hiver. Elle vit et travaille à Paris.
L’ensemble du travail de Natacha Lesueur est, depuis 93, essentiellement photographique. Si la photographie détermine en dernière instance son rapport à l’image, elle construit ses images comme des tableaux. L’image photographique vient se poser comme un vernis sur les compositions. Ses préoccupations artistiques s’articulent autour du corps, de l’apparence, de l’apparat et de la relation intime que la chair et l’alimentaire entretiennent. Ce corps, sujet de prédilection a été soumis dans différentes séries d’images à différents traitements qui relèvent à la fois de la contrainte, de la mise en scène, et du masque (entre parure et camouflage). Elle produit des séries, qui se suivent sans se ressembler, se déploient en une infinie variété où des notions comme : le motif, le tour de force, le trompe l’œil, les pièges optiques résonnent entre elles et font unité même du travail. La moitié de sa production photographique confronte le corps à la nourriture (des aspics en guise de bonnets de bain (97-98), une peau de saumon comme résille de chignon, des jambes gainées de crépine de porc (97-98), des bouches dont les dents sont des graines de toutes sortes (00), des pièces montés d’aliments et de cheveux (02-07), etc.) Dans d’autres images, des corps de femmes sont marqués d’empreintes de perles (94-96), de test de vision (00-01), des visages d’homme endormis s’incrustent de marque de plume (04), des ongles sont sculptés (97-03), des jeunes filles aux dents vernies de rouge éclatent de rire (07-08). Dans la série réalisé entre (2011-14), elle explore la figure de l’actrice Carmen Miranda et s’ouvre à l’image animée. Elle emploie le corps comme une surface d’inscription, un support plus ou moins régulier pour les préparations culinaires ou les empreintes qu’elle y dépose. Objet de convoitise, le corps est parcellisé, il ne fait qu’un, il est tous les corps.
https://natachalesueur.com/
Nicolas Losson
Nicolas Losson & Sarah Klingemann
Sarah Klingemann
Architecte de formation (DPLG école Paris Villemin 1999, Pensionnaire-architecte Villa Médicis Rome 2003-2004) la cinéaste Sarah Klingemann réalise des films expérimentaux depuis 2009 (APRÈS L’OEUVRE, LA MER DU SABLE, LE GRAND TOUR ... ) tous inscrits dans un projet unique et continu nommé “Les hommes-maison”.
Elle réalise en 2019 le documentaire GRANDE FUGUE, l’expérience d’une écoute musicale par les résidents d’un hôpital psychiatrique et finalise en 2020 BAS-CHŒUR, fiction tournée dans le Domaine National de Chambord, dont la musique est le sujet.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_liste_generique/C_68978_F
Olivier Leroi
Né en Sologne en 1962, Olivier Leroi a suivi une formation de forestier à Meymac en Corrèze puis débuté très tôt un parcours artistique autonome avant d’intégrer, une quinzaine d’années plus tard, l’Institut des hautes études en arts plastiques, dirigé par Pontus Hulten. Éclairé par cette nouvelle expérience, il a travaillé le dessin, la sculpture et la vidéo dont le fil rouge est la relation au milieu. L’œuvre, fondée sur l’économie du geste et sur une observation affinée qui se joue des échelles, s’apparente à une opération de dévoilement de la réalité dans ses dimensions sensibles et cognitives. (Extrait de Chronopoétique, Actes Sud 2015)
Portrait Arte 2018
https://www.arte.tv/fr/videos/081647-004-A/olivier-leroi/ http://www.olivierleroi.net    
Pedro Lago
Sébastien Lespinasse
Né le 8 décembre 1975 à Marseille ; vit, dort, rêve et travaille entre Toulouse & Montreuil /cherche un peu d’air & d’errance dans les mots / des manières de respirer ensemble / tisse des textes troués / rapproche des mises à distance / voudrait toucher avec la langue / Dernières publications - livres : Esthétique de la noyade – poème (éditions Plaine Page), Fougax et Barrineuf vont en bâteau (éditions Gros Textes), - disques : Couac – no(nous)us, en duo avec Heddy Boubaker (éditions Trace Label, Paris), Pneuma-R (éditions Trace Label, Paris).
Stephen Loye
Yuhang Li
Née en 1990 à Zhejiang en Chine, elle étudie aux beaux-arts de Marseille puis la sociologie à l’EHES à Paris. Son prénom signifie : « la pluie qui voyage ». Yuhang Li travaille avec la matière de la langue dans ses performances et ses écrits, où la poésie reste proche des mécanismes élémentaires du langage et où les mots trouvent leur dimension dans leur rapport à l’espace et aux objets. Elle s’est emparée comme d’une chance des occurrences de traduction entre sa langue maternelle, le mandarin, et la langue française. Elle a acquis les enjeux des mouvements conceptuels et minimalistes pour les faire résonner avec les fondements de sa propre culture. Elle a saisi combien la poésie contemporaine, par son travail sur le corps, la voix , le son – Yuhang Li est musicienne – devait autant, sinon plus, à la sphère artistique que littéraire.

M

Aliénor de Mezamat & Marc-Antoine Vaugeois
Après la guerre (Stanislav Dorochenkov, Arthur Moulton)
Barbara Manzetti
Après une première réalisation chorégraphique pour la scène, qui reçoit le prix de la SACD belge en 1996, Barbara Manzetti s’éloigne rapidement des cadres de création usuels pour des territoires d’investigations plus immédiats en milieu urbain. Dernière parution, Épouser. Stephen. King. sort en 2013, aux éditions Les Petis matins.
Bastien Mignot
Blaise Merlin
Cécile Mainardi
Corentin Malvoisin
Corentin Malvoisin
Originaire du Nord et établi en région parisienne depuis quelques temps, Corentin a développé un intérêt pour les arts de la scène et de la performance pendant ses études à l’Ésac Cambrai. Il a participé à des évènements et des expositions étudiantes en marge de festivals et de représentations théâtrales au Phénix scène nationale Valenciennes et à l’Opéra de Lille, ses créations résultant de séances d’ateliers parrainés par plusieurs metteurs et metteuses en scène (Julien Fournet, Émilie Rousset, Cédric Orain). Il a joué lors de la première de Pour une thèse vivante, Épisode 5 : Un CCN en terre et en paille de Claudia Triozzi, à la Ménagerie de Verre en 2017.
Et quand il a du temps et de l’inspiration, il fait du design graphique (surtout pour lui).
https://vimeo.com/crntnmlvsn
http://corentinmalvoisin.net/
Fabrice Michel
Né en 1973 à Toulouse, Vit et travaille à Paris.
Après quelques expositions en galerie, dont la première à l’âge de 19 ans, Fabrice intègre la "Fabrica", un centre d'expérimentation autour des médias de la communication, en Italie. Mettant entre parenthèse son travail artistique, dont il juge l'exposition trop hâtive, Fabrice rejoint le département vidéo de Fabrica durant plusieurs années et se tourne vers la réalisation audiovisuelle. Bien que n'ayant en réalité jamais été quitté par la passion de l'art, cette suspension de son travail artistique durera 17 ans. C'est paradoxalement fort de cette absence apparente de production, qu'il reprend finalement le chemin d'un travail personnel désormais clairement conceptuel, avec pour origine la dialectique du « désœuvrement à l’œuvre ».
Gaël Magnieux
Jeanne Moynot
Née en 1985, vit et travaille à Pantin. Diplômée de la Villa Arson et des beaux-arts de Nantes. «Performeuse sympathisant avec la peinture, Jeanne Moynot prend le parti de la circulation des formes et des idées. Ces opérations mises en place, temps et espace s’annulent : le passé est convoqué, potentiellement le futur, au profit d’un hyper présent. Le vocabulaire plastique de l’artiste emprunte volontiers à la fête, et particulièrement à ce moment transitoire, entre jubilation et tourment, qui pointe au crépuscule. La figure du monstre, ou du freaks, est convoquée, de son origine à son incarnation la plus spéculative; tous les niveaux de lecture sont autorisés, la surenchère est dans le contenu.» (Tripode). Elle collabore régulièrement avec Anne-Sophie Turion ; ensemble elles créent des spectacles : Bordel (2017), Le poil de la bête (2018). Elles sont accompagnées par Actoral, bureau d’accompagnement d’artistes.
Joseph Mouton
Poète, essayiste, critique, il est notamment l’auteur d’un cycle romanesque (mêlant journal, poésie, théorie et critique) intitulé Delenda Ouest : Delenda Ouest, Hannibal tragique suivi de Hannibal domestique aux éditions Les Petits matins.
Laure Mathieu
Le travail plastique majoritairement performatif de Laure Mathieu combine textes, vidéos et sculptures. Il s’articule autour d’enquêtes linguistiques qui mettent en exergue les stratégies d’apparition et de construction de la pensée et de la parole. Écrits et lus seule ou en duo, ses récits philosophiques traitant de la conscience, de la subjectivité, du pouvoir de la fiction et son rapport au réel induisent une expérience sociale de la lecture entre l’artiste et le spectateur.
https://inplano.xyz/#lauremathieu
Mathieu Maimbourg
Écrivain. Il écrit et vit à Paris.
Philippe Mayaux
Né en 1961, à Roubaix. Vit et travaille à Bagnolet et à Montreuil. Il est lauréat du prix Marcel Duchamp en 2006. Il est représenté par la galerie Loevenbruck. Il est régulièrement invité à exposer en France comme à l’étranger, au Centre Pompidou (2007), à la Fondation d’entreprise Ricard, Paris (2006), au CCC, Tours (2003), au MAMCO, à Genève en Suisse, (2003)… Sa prochaine exposition Butterfly  Divinities aura lieu du 29 octobre au 28 novembre 2020 à la Galerie Loevenbruck. Les peintures ou les objets de Philippe Mayaux peuvent être compris comme des théorèmes. Il se présente comme un « artiste comique » tout en fondant sa peinture sur le travail de De Chirico et Magritte. Philippe Mayaux conceptualise ses tableaux comme des énigmes, à la manière de Duchamp. Marc-Olivier Wahler. dit de lui : « Philippe Mayaux ressemble à un plongeur de haut vol, capable des pirouettes les plus insensées. Or ce cascadeur hors pair se plaît à atterrir systématiquement sur le ventre, dans une posture volontairement grotesque, éclaboussant généreusement les abords du bassin ». (2000)
Quentin Bob Mercier
Sabine Macher
S’adresse aux autres en parlant d’elle. Née en Allemagne de l’ouest, en parallèle d’un travail de danse, elle écrit, traduit et photographie. Livres, lectures et performances depuis 1992. De Ceija Stojka elle a traduit : Je rêve que je vis ? et Nous vivons cachés, parus aux Éd. Isabelle Sauvage, en 2016 et 2018. À paraître : guerre et paix sans je, Éd. Les Petits matins, 2019.
Valérie Mréjen
Dessinant une trajectoire résolument oblique entre littérature, cinéma et arts plastiques, Valérie Mréjen apparaît aujourd’hui comme l’une des figures les plus atypiques de la scène artistique contemporaine. Parmi ses livres on peut trouver Forêt noire (P.O.L. 2012), Eau Sauvage (2004), L’Agrume (2001), Mon grand-père (1999) aux éditions Allia. Son dernier ouvrage Troisième personne, est paru en 2017 aux éditions P.O.L. Son œuvre plastique (films, installations…) est régulièrement exposée en France comme à l’étranger (Centre Georges Pompidou, Jeu de Paume, Tate Modern…) Elle est représentée par la galerie Anne-Sarah Bénichou. Elle est artiste associée au TNB à Rennes. Son spectacle Trois hommes vertes est repris au TNB en novembre 2020 et elle crée son nouveau spectacle avec Mohamed El Khatib Gardien Party au Musée cantonal de Lausanne en mai.

N

Bettie Nin
Bettie Nin est commissaire d’exposition et artiste plasticienne. Elle a écrit deux recueils de poésies. En 2014, elle a cofondé avec Cédric Taling le Centre d’art contemporain La Traverse à Alfortville, lieu qu'elle dirige. Le concept de liberté est au coeur de sa pratique. Les modèles sociétaux et les autoritarismes de tous poils, les frontières, les superstitions, les objets de force, les révolutions, les rituels, les pratiques du « pouvoir-sur » et les moyens d'expressions du « pouvoir-du-dedans » tels que les états modifiés de conscience, l’intuitif et les transes l’intéressent particulièrement. Dans son activité curatoriale, elle présente le travail d’artistes qui produisent plus particulièrement des oeuvres résiliantes. Sa démarche s'inspire de la philosophie permaculturelle qui vise à favoriser le bien-être des Hommes et celui de l’environnement en privilégiant notamment le local, l’entraide et le coopératif.
Olivier Normand
Olivier Nourisson
Vierge Noire (Anna Gaïotti, Léo Duplaix, Sigolène Valax)

O

Andrée Ospina
Yoko Ono
Yoko Ono est une artiste multimédia, une musicienne et une militante pour la paix d’origine américano-japonaise. Elle est surtout connue pour son implication dans le mouvement Fluxus et son mariage avec un des membres des Beatles, John Lennon. Le travail de John Cage et Marcel Duchamp influence ses œuvres néo-dadaïstes, qui mêlent humour et émotion. Painting to Be Stepped On (1960 – 1961), l’une de ses premières œuvres, invite les spectateurs à marcher sur une toile placée sur le sol et questionne la séparation entre l’art et la vie en leur demandant de finir son œuvre. Avec sa performance Cut Piece (1964), elle va encore plus loin dans l’idée, en se mettant à la merci du public qui coupe ses vêtements, morceau par morceau. Née le 18 février 1933 à Tokyo au Japon, Yoko Ono est marquée par la Seconde Guerre mondiale et son installation à New York alors qu’elle est encore une jeune femme. Son travail figure dans de grandes collections à travers le monde, notamment au MoMA et au Whitney Museum of American Art de New York et à la National Gallery of Art de Washington, D.C.
Yuika Okoma & Gildas Goujet

P

Cécile Paris
Cécile Paris s'attache aux potentiels fictionnels de l'image et du son et fabrique des oeuvres construites dans l’intervalle heureux entre récit d’expérience et poésie pure. Habitée par les formes issues des cultures populaires, son approche met en jeu les notions d’apparition, de déplacement et de réévaluation de ce qui compose notre champ référentiel contemporain. Dans une société aujourd’hui malheureusement marquée par les replis identitaires, Cécile Paris joue avec autant de perspicacité que de pertinence des notions d’identité culturelle ou sexuelle. Elle sait mettre à profit sa passion érudite et sensible pour les choses de notre monde pour nourrir une pratique hirsute, fascinante et proposer un univers bien à elle pourtant si pleinement construit sur le partage d’expériences et de codes. Pour ses projets, elle est souvent dans la collaboration et est l’auteur du label Code de nuit © un projet communautaire démarré en 2010. Certaines de ses vidéos font parties des collections du Mac Val, Musée d’Art Contemporain de Vitry sur Seine, du Musée d’Art Moderne de la ville de Paris et du Fond National d’Art Contemporain.
http://www.commelaville.net
Dimitri Petrov
Élodie Petit
Jérôme Poret
Julian Peres & Wagner Schwarz
Laurent Prexl
Laurent Prexl & Olivier Peyrega
Léopold Pasquier
Lidwine Prolonge
Sarah Bahr & Emanuele Palumbo
Sarah Bahr
Née en 1986 à Heilbronn (Allemagne), elle poursuit des travaux visuels et poétiques à trajectoires multiples, entre théâtre, performance et écriture. Elle a publié ses textes poétiques dans diverses revues (Nioques, If, Multitudes). Elle est également l’auteur d’Embâcle (Les Petits matins, 2015) et de la pièce de théâtre Décompression Panama ou comment survivre en milieu hostile (compagnie Plateforme Locus Solus, 2018).
Zoé Philibert

R

Bertrand Rigaux
Boris Régnier
Fabrice Reymond
Après des études de théologie protestante, il conçoit des documentaires pour France Culture entre 1993 et 1998, puis s’engage dans l’aventure de l’art. Depuis 2008, il publie tous les deux ans le nouveau tome d’un projet intitulé Anabase, le livre d’une vie, construit comme un musée conservant des fragments de textes patiemment consignés. L’énoncé programmatique d’Anabase est : «Perdu sur le chemin du retour, on sème les indices qui dessinent la carte du présent». Il transporte aussi ses textes sur scène ou à l’écran. Dernière parution, L’eau se rappelle la cascade, éditions Mix., 2015.
Félix Ramon
Théo Robine-Langlois
Né en 1990. A vécu à Juvisy, Cergy, Taipei, Grenoble, Paris, Clamart. Écrit sur demainjarretepas.net, et dans des revues : Beta, Remugles, How to become a body double et pour des artistes. A produit des expositions dans un appartement à Cergy avec Jessica Guez : 3some et continue dans son atelier à la Courneuve avec Blaise Parmentier : A-frame. Est correspondant pour radio DUUU*, est membre d’after8books. [...] est son premier livre publié chez les Éditions Nous.

S

Anna Serra
Est poète, auteure, traductrice de poésie catalane et exploratrice des oralités du poème à travers des performances. Elle débute l’écriture en même temps qu’elle pratique les arts de rue comme comédienne et circassienne jusqu’à associer les deux : mots et danse dans la danse du mot, mots dans l’image du son... En 2015, elle crée Radio O, une radio dédiée à l’art sonore des poètes contemporains dans le monde. En 2017, la revue OR en papier sonore, pour entendre et voir des poèmes audio-visuels sortir de la page grâce à une application de réalité augmentée. Ouvrages disponibles : Mont reine, éd. Supernova, 2015 ; Tanières de lune de Maria-Mercè Marçal traduit du catalan, éd. Supernova, 2017 ; Putain Vachement, éd. Tremendes, Girona, 2018, Dehors dehors, éd. Lanskine, 2018.
Chloé Schuiten & Clément Thiry
Claire Serres & Tatiana Karl Pez
Jeanne Pruvot Simonneaux
Lina Shlageter & Romain Hamard (musique) & Garance Bréhaudat
Macdarra Smith
Mathilde Szydywar-Callies
Michael Snow
1929 Toronto, Canada
Bien que la création cinématographique ne représente qu’un aspect de l’œuvre de Snow (également musicien de jazz, peintre, sculpteur et photographe), c’est en tant que cinéaste que l’artiste a acquis sa renommée au milieu des années soixante. Snow étudie la peinture et la sculpture au début des années cinquante puis travaille pour le cinéma en tant qu’animationiste. Ses peintures abstraites des débuts traduisent une recherche autour de la notion de cadre et de bi-dimensionnalité. L’année de sa première exposition personnelle (1956), il réalise A to Z, film d’animation bicolore qu’il résume de façon laconique: "deux chaises baisent". À partir de 1961, Snow explore de toutes les façons possibles (dessin, estampe, sculpture, photographie) le thème plastique de "la femme qui marche" et, à travers lui, la relation forme/contenu et les problèmes de perception qui en découlent. Ce cycle des Walking Woman Works qui intègre le film de 1964 New York Eye and Ear Control, se clôt en 1967. La même année, Snow participe au 4e Festival international du Film expérimental de Knokke-le-Zoute et obtient le Grand Prix pour Wavelength. Ce moyen métrage 16 mm où l’artiste a voulu mettre "son système nerveux, ses intuitions religieuses et idées esthétiques" est un zoom avant de 45 minutes dans un atelier jusqu’à une photo noir et blanc de vagues, un son synthétique de plus en plus aigu se fait entendre. Cette exploration lente de l’espace, plus complexe et riche qu’elle ne paraît (discontinuité des prises de vue masquée par l’apparente unité du travelling, changement de couleurs, invention d’un équivalent filmique de la mémoire par un procédé de surimpression...) met en valeur le mouvement de la caméra et ramène à la réalité du cinéma comme art de faire voir. Les films qui succèdent à cette œuvre charnière continuent d’explorer les éléments fondamentaux du langage cinématographique (mouvement, durée, rapport son/image…) : comme Wavelength était structuré par un zoom, Standard Time (1967) le sera par un panoramique circulaire, Back and Forth (1969) par l’alternance de panoramiques horizontaux et verticaux. Dans La Région centrale (1970-1971), la caméra de Snow sort des lieux clos et, fixée sur un dispositif à bras mobile, balaie comme "une sorte d’œil sans corps, flottant dans l’espace" un paysage désertique, en décrivant des cercles et des spirales à des vitesses variées. La conception du cinéma comme sujet même du cinéma et comme contemplation dans et par la durée d’un espace fixe inspirera nombre d’œuvres ultérieures (Rameau’s Nephew by Diderot, 1974). L’activité cinématographique amènera Snow à la création d’œuvres sculpturales Il poursuivra ses expérimentations sur les propriétés de la vision, les modalités temporelles de la perception, les transferts d’un médium dans un autre en utilisant également l’holographie.
Pierrick Sorin
Pierrick Sorin est artiste vidéaste, metteur en scène et scénographe. Ses petits films en cinéma super 8, réalisés au début des années 90, dans lesquels il se mettait lui-même en scène, dans des situations absurdes et quotidiennes,  firent de lui, d'après certains critiques, le chef de file de l' auto-filmage français. Après avoir réalisé, à partir de 1995, de nombreux théâtres optiques ( oeuvres dans lesquelles l 'artiste apparaît sous forme d' hologramme, parmi des objets réels et palpables), il signe des scénographies et mises en scène de spectacles dans le domaine de l 'opéra en particulier. Ses scénographies sont toujours fondées sur l'usage direct de la video. Pierrick Sorin a exposé dans nombreux musées ou galeries : Tate Gallery (Londres) Guggenheim (New-York ), Metropolitan Museum of Photography (Tokyo) Fondation Cartier, Centre Pompidou ( Paris). Il a mis en scène plusieurs opéras du répertoire pour des maisons telles que La Scala de Milan, l’Opéra de Lyon, le Théâtre Musical du Châtelet.
Ryoko Sekiguchi
Sarah Klingemann & Ishrann Silgidjian
Sarah Klingemann
Architecte de formation (DPLG école Paris Villemin 1999, Pensionnaire-architecte Villa Médicis Rome 2003-2004) la cinéaste Sarah Klingemann réalise des films expérimentaux depuis 2009 (APRÈS L’OEUVRE, LA MER DU SABLE, LE GRAND TOUR ... ) tous inscrits dans un projet unique et continu nommé “Les hommes-maison”.
Elle réalise en 2019 le documentaire GRANDE FUGUE, l’expérience d’une écoute musicale par les résidents d’un hôpital psychiatrique et finalise en 2020 BAS-CHŒUR, fiction tournée dans le Domaine National de Chambord, dont la musique est le sujet.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_liste_generique/C_68978_F
Ishrann Silgidjian
Au début des années 2000, pratique des formes expérimentales et abstraites telles que, musique improvisée, danse contemporaine, vidéo en direct. Il s’oriente ensuite vers la technique de l’image cinématographique et collabore comme étalonneur ou directeur de la photographie avec des réalisateurs tel que Jean-Charles Fitoussi, Vladimir Léon, Pierre Léon, Nicolas Leclerc, Louis Skorecki...
En parallèle, il réalise et co-réalise différents courts-métrages et clips avant de débuter en 2017 une série de 63 études cinématographiques Gabriel ou le jeu de l’oie basée sur la structure dudit jeu.
http://www.cjcinema.org/pages/fiche_auteur.php?auteur=1249
Thomas Schmahl
Thomas Schmahl
La pratique de Thomas Schmahl se construit par assemblage, hybridation, elle est inhérente au montage d’éléments minutieusement choisis. Chacune de ses propositions (vidéos, photos, performance, son, installation) découlent de matériaux poétiques : l’interprétation d’un corbeau, la suggestion d’un fait divers, une discussion hors cadre spatio-temporel, des montagnes amoureuses ou encore des événements météorologiques. Il pioche aussi bien dans son répertoire musical (White Stripes), théâtral (certains pièces ne peuvent que rappeler la scène d’entrée dans les toilettes de Go Down Moses de Roméo Castelucci), que dans le cinéma qui le fascine, mais bien plus dans une démarche de ré-appropritation de ses outils, de ses contraintes, d’une construction artificielle du temps que pour ses scénarios trop construits, ses scènes préparées des mois à l’avance, sa rigidité. Car c’est bien au moment du montage que la narration naît, que des liens se tissent entre les protagonistes qui peuvent être aussi bien des acteurs que des lieux, des constructions que des objets. Tout commence à plat, que ce soient des séquences filmées, des dialogues ou des sculptures. Thomas Schmahl découpe dans le bois comme dans la matière vidéo pour créer du relief, des espaces. Un damier peint sur une surface plane devient le sol d’une brasserie ou un échiquier dont l’artiste aurait fixé les règles. C’est un jeu constant de montage, où les volumes se forment comme on monte un stand de marché ou un décor de théâtre pour une durée bien déterminée. Loin d’imiter le réel, ces constructions se basent sur l’abstraction possible opérée par le théâtre. Ils agissent comme des espaces autonomes et indépendants. Un médium en active un autre, et toutes ses productions se développent autour de cette problématique.
Thomas Schmahl est né en 1994 à Annecy. En 2019, il obtient le prix de la jeune création à la biennale de la jeune création contemporaine Mulhouse 2019 avec son installation/performance « La coupe du rien ». Il expose actuellement le film « Les montagnes amoureuses » au Frac Champagne-Ardennes, ainsi qu’une installation intitulée « L’aire Mirabelle »  pour sa première exposition personnelle au Frac Lorraine. Il sort son premier Vinyle à l’occasion de cette exposition. A l’automne 2020, il sera en résidence de recherche et création au Domaine de Kerguéhennec.

Yoan Sorin

T

Adrien Tinchi & Thomas Schmahl
Thomas Schmahl
La pratique de Thomas Schmahl se construit par assemblage, hybridation, elle est inhérente au montage d’éléments minutieusement choisis. Chacune de ses propositions (vidéos, photos, performance, son, installation) découlent de matériaux poétiques : l’interprétation d’un corbeau, la suggestion d’un fait divers, une discussion hors cadre spatio-temporel, des montagnes amoureuses ou encore des événements météorologiques. Il pioche aussi bien dans son répertoire musical (White Stripes), théâtral (certains pièces ne peuvent que rappeler la scène d’entrée dans les toilettes de Go Down Moses de Roméo Castelucci), que dans le cinéma qui le fascine, mais bien plus dans une démarche de ré-appropritation de ses outils, de ses contraintes, d’une construction artificielle du temps que pour ses scénarios trop construits, ses scènes préparées des mois à l’avance, sa rigidité. Car c’est bien au moment du montage que la narration naît, que des liens se tissent entre les protagonistes qui peuvent être aussi bien des acteurs que des lieux, des constructions que des objets. Tout commence à plat, que ce soient des séquences filmées, des dialogues ou des sculptures. Thomas Schmahl découpe dans le bois comme dans la matière vidéo pour créer du relief, des espaces. Un damier peint sur une surface plane devient le sol d’une brasserie ou un échiquier dont l’artiste aurait fixé les règles. C’est un jeu constant de montage, où les volumes se forment comme on monte un stand de marché ou un décor de théâtre pour une durée bien déterminée. Loin d’imiter le réel, ces constructions se basent sur l’abstraction possible opérée par le théâtre. Ils agissent comme des espaces autonomes et indépendants. Un médium en active un autre, et toutes ses productions se développent autour de cette problématique.
Thomas Schmahl est né en 1994 à Annecy. En 2019, il obtient le prix de la jeune création à la biennale de la jeune création contemporaine Mulhouse 2019 avec son installation/performance « La coupe du rien ». Il expose actuellement le film « Les montagnes amoureuses » au Frac Champagne-Ardennes, ainsi qu’une installation intitulée « L’aire Mirabelle »  pour sa première exposition personnelle au Frac Lorraine. Il sort son premier Vinyle à l’occasion de cette exposition. A l’automne 2020, il sera en résidence de recherche et création au Domaine de Kerguéhennec.
Benoît Toqué
Est né au bord d’un lac un jour férié de 1987. Il vit à Paris. Il lit et performe ses textes : Extra ! (Centre Pompidou, Paris), MidiMinuitPoésie (Lieu Unique, Nantes), Littérature, etc. (L’hybride, Lille), Iselp (Bruxelles), Instants Chavirés (Montreuil), Khiasma (Les Lilas), etc. Il publie dans des revues imprimées : Nioques, Armée Noire, basse_déf, Dézopilant, Jungle Juice, etc., et en ligne : tapin2.org, remue.net, etc. Il est diplômé du master de création littéraire de l’université Paris 8 et prépare une thèse sur les relations entre littérature et performance. Il travaille avec le collectif chôSe. Son premier livre, gloire gouaille gosier, est paru en 2018 aux éditions Supernova.
Camille Tsvetoukhine
Camille Tsvetoukhine est née en 1987, elle vit et travaille à Paris. Elle a étudié à l'École Nationale Supérieure d'Angers, à l'ERG de Bruxelles puis à la HEAD de Genève où elle obtient le prix New Heads Fondation BNP Paribas Art Awards. Depuis l'obtention de ses diplômes en 2010 (DNSEP) et 2013 (Master HES-SO, pratiques arts contemporains), son travail a fait l'objet d'expositions personnelles notamment à la galerie Edouard Escougnou (This is the rhythm of the night, Paris, 2020), Hors les murs du Parc Saint Léger (L'iris si dilaté nous enfonçait dans un trou noir, Nevers, 2019), Les Bains Douches (Sorry I'm not photogenic je préfère les contacts physiques, Alençon, 2018), Zoo Galerie (Le devenir impertinent, Nantes, 2018). En 2018, elle fonde Idealfrühstück, artist run space dans le 13e arrondissement de Paris, dont elle gère la programmation artistique. Les recherches de Camille Tsvetoukhine s’articulent autour de la narratologie, en lien avec la mythologie, la littérature, le cinéma, la poésie etc. À travers la rencontre d’éléments préexistants elle crée des fictions en faisant un pont entre histoire individuelle et collective. L’écriture apparaît dans son travail comme axe principal, ce qui l’amène à interroger le potentiel narratif pour créer diverses formes plastiques: sculptures, performances, éditions, peintures, installations, ou encore vidéos.
Cécile Le Talec
Cécile Le Talec est née en 1962 à Paris. Elle vit et travaille en région Centre et à Paris. « Tout est musique. Par le regard, on peut trouver le son et la mélodie partout ». Portée par l’envie de spatialiser le son et les bruits pour créer des environnements sonores, elle aborde d’abord la manière dont ils perturbent l’organisation d’un espace ou d’un paysage. Depuis le début des années 2000, elle mène une recherche sur les langues sifflées utilisées par quelques communautés dans le monde, ce qui l’a conduit à effectuer une série d’expéditions dans plusieurs pays, tels que le Mexique (2004), la Chine (2006, 2007) et la Russie (2009) et dernièrement l’Inde, le Japon et le Maroc (2020). « Je pense mon travail comme une exploration, une expédition mélodique. À l’échelle du monde. » Elle collabore fréquemment avec des scientifiques, des phonéticiens, des linguistes, des musiciens. Son travail a fait l’objet de nombreuses expositions en France et à l’étranger. En 2011, elle a obtenu le Grand Prix de la tapisserie contemporaine d’Aubusson (Cité internationale de la tapisserie) avec l’œuvre Panoramique polyphonique.
‘‘Beyong the whisling birds... Conversation Cécile Le Talec et Rozenn Canevet’’, in Sonorama #2, 2013
Eric Tinkerhess
Jeanne Tara
Loreto Martinez Troncoso
Patrick Tosani
Patrick Tosani est né en 1954 à Boissy-l’Aillerie. Depuis plus de trente ans, son travail fait régulièrement l’objet d’expositions en France et à l’étranger notamment à l'ICA de Londres (1987), à l’Art Institute de Chicago (1992), à l’ARC, musée d’Art moderne de la Ville de Paris (1993), au palais des Beaux-Arts de Charleroi (1994), au musée Folkwang d’Essen (1997), au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône (1998), au Centre national de la photographie à Paris (1998), aux Rencontres d’Arles (2001), à la Maison européenne de la photographie à Paris (2011), au Pavillon populaire à Montpellier (2014), au musée de l’Orangerie à Paris (2019).
ll participe à de nombreuses expositions collectives dont Angles of Vision : French Art Today, au Solomon R. Guggenheim Museum à New York (1986), Une autre objectivité, au Centre national des arts plastiques à Paris (1988), Mostra Aperto 90, XLIV Biennale de Venise (1990), Les Peintres de la vie moderne, au Centre Pompidou à Paris (2006), Le Spectre du surréalisme, aux Rencontres d’Arles (2017). Ses œuvres sont conservées dans de nombreuses collections publiques et privées en France et à l’étranger. Il réalise aussi plusieurs commandes publiques à Metz, Paris, Villeurbanne, Liévin et également un projet de tapisserie pour le Mobilier national à la Manufacture nationale de Beauvais.En 2013 à La Friche Belle de Mai à Marseille, il est commissaire avec Pierre Giner de l'exposition "Des images comme des oiseaux", une traversée dans la collection photographique du Centre national des Arts Plastiques. Lauréat du prix Kodak de la Critique photographique en 1983 et du prix Niépce en 1997, Patrick Tosani est professeur à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris de 2004 à 2019. Il est représenté par la galerie In situ/Fabienne Leclerc à Paris.
www.patricktosani.com
Ségolène Thuillart
Tsuneko Taniuchi
Valentina Traïanova
Valentina Traïanova est artiste, performeuse et chanteuse. Née à Sofia (Bulgarie), elle vit à Paris. Elle est arrivée en France en 1996, à Nice, où elle se fit passer pour une championne de planche à voile avant d’y poursuivre ses études à la Villa Arson. Son travail a notamment été présenté à La Maison rouge - Fondation Antoine de Galbert, au Palais de Tokyo, au Cneai, aux Laboratoires d’Aubervilliers, à Bétonsalon, au Centre Pompidou-Metz, au Mac/Val, au MUDAM (Luxembourg), au MNAC (Bucarest, Roumanie), à la Schauspiel de Cologne (Allemagne), au S.M.A.K. (Gand, Belgique), à l’UBA et à The Fridge (Sofia, Bulgarie). L’une de ses récentes performances, Arrivederci (2018), a été notamment présentée à la Zoo galerie, la Monnaie de Paris et la Sofia City Art Gallery (Sofia, Bulgarie) dans le cadre d’une exposition personnelle intitulée UOOOOooooOO.
Lien vers Soundcloud: https://soundcloud.com/valentinatraianova
Valentina Traïanova & Aziyadé Baudouin-Talec
Valentina Traïanova est artiste, performeuse et chanteuse. Née à Sofia (Bulgarie), elle vit à Paris. Elle est arrivée en France en 1996, à Nice, où elle se fit passer pour une championne de planche à voile avant d’y poursuivre ses études à la Villa Arson. Son travail a notamment été présenté à La Maison rouge - Fondation Antoine de Galbert, au Palais de Tokyo, au Cneai, aux Laboratoires d’Aubervilliers, à Bétonsalon, au Centre Pompidou-Metz, au Mac/Val, au MUDAM (Luxembourg), au MNAC (Bucarest, Roumanie), à la Schauspiel de Cologne (Allemagne), au S.M.A.K. (Gand, Belgique), à l’UBA et à The Fridge (Sofia, Bulgarie). L’une de ses récentes performances, Arrivederci (2018), a été notamment présentée à la Zoo galerie, la Monnaie de Paris et la Sofia City Art Gallery (Sofia, Bulgarie) dans le cadre d’une exposition personnelle intitulée UOOOOooooOO.
Lien vers Soundcloud: https://soundcloud.com/valentinatraianova
Aziyadé Baudouin-Talec est née en 1989 à Paris. Après des études littéraires et théâtrales à La Sorbonne Nouvelle – Censier, Paris 3 et une formation de comédienne, Aziyadé Baudouin-Talec écrit (théâtre, littérature, poésie) et met en scène en créant la Compagnie Apparatus. Elle s’éloigne progressivement du théâtre pour se consacrer à l’écriture et penser des rapprochements entre littérature, art contemporain et danse contemporaine au travers de lectures-actions. Elle crée Les écritures bougées, structure de production et de diffusion de la littérature contemporaine dans le cadre de laquelle elle invite auteurs, artistes, chorégraphes, réalisateurs et musiciens à produire des lectures-actions.

Yoann Thommerel
Engagé dans le champ de la performance et de la poésie-action, il met en jeu ses textes dans des formes hybrides convoquant aussi bien les arts vivants que visuels. Depuis la parution de Trafic aux Petits matins, créé à la Colline par Daniel Jeanneteau et Marie Christine Soma, ses textes sont régulièrement mis en scène au théâtre. Il a créé avec Sonia Chiambretto le Groupe d’information sur les ghettos (g.i.g) qui rassemble, partout où il s’implante, habitants, artistes et chercheurs, tous impliqués dans la création de protocoles d’enquête : écriture de questionnaires, diffusion, récolte de données, traitement. Le fonds documentaire du g.i.g est régulièrement convoqué pour créer des espaces fictionnels poétiques et frontalement politiques interrogeant les mécanismes d’exclusion et de repli : publications, installations, vidéos, performances…
Derniers livres parus : Mon Corps n’obéit plus (Nous, 2017), Questionnaire élémentaire (Les Laboratoires d’Aubervilliers / g.i.g, 2018), Bandes Parallèles (Les Solitaires intempestifs, 2018).

V, W et ...

203 (Mario Valero & Simon Jardin)
Béatrice Villemant & Maud Leclerc
Florian de Vaulchier
Théoricien de l’architecture, architecte, historien de l’art, artiste iconoclaste, Florian de Vaulchier a créé la librairie A Balzac A Rodin à la fin des années 1980 où il expérimente avec le groupe ABAR puis ABAR QCQ au travers de vidéos et de textes les potentiels de l’espace, du corps, du langage et du temps. Il a enseigné l’histoire de l’art à l’École d’architecture Quai Malaquais à Paris.
John De Witt
Jovan Veljkovic
Rozenn Veauvy
Sarah Klingemann & Florian de Vaulchier
Sarah Klingemann
Architecte de formation (DPLG école Paris Villemin 1999, Pensionnaire-architecte Villa Médicis Rome 2003-2004) la cinéaste Sarah Klingemann réalise des films expérimentaux depuis 2009 (APRÈS L’OEUVRE, LA MER DU SABLE, LE GRAND TOUR ... ) tous inscrits dans un projet unique et continu nommé “Les hommes-maison”.
Elle réalise en 2019 le documentaire GRANDE FUGUE, l’expérience d’une écoute musicale par les résidents d’un hôpital psychiatrique et finalise en 2020 BAS-CHŒUR, fiction tournée dans le Domaine National de Chambord, dont la musique est le sujet.
http://www.film-documentaire.fr/4DACTION/w_liste_generique/C_68978_F
Florian de Vaulchier
Théoricien de l’architecture, architecte, historien de l’art, artiste iconoclaste, Florian de Vaulchier a créé la librairie A Balzac A Rodin à la fin des années 1980 où il expérimente avec le groupe ABAR puis ABAR QCQ au travers de vidéos et de textes les potentiels de l’espace, du corps, du langage et du temps. Il a enseigné l’histoire de l’art à l’École d’architecture Quai Malaquais à Paris.